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25 août 2018 6 25 /08 /août /2018 13:34

  Je sais pourtant d'expérience que je dois me méfier mais je tombe chaque fois dans le panneau.
Le début est tellement doux, tellement planant...
Et là... Ça déboule ! Plein de violence, de force, d'arrache cœur et de vrille oreilles. 

Pourtant, malgré cette voix venue d'outre tombe, c'est mélodique, travaillé, léché par les flammes de l'enfer. Une majesté glaçante.
Je n'en ferais certes pas mon petit déjeuner mais Agalloche fait parti des groupes que j'ai du plaisir à explorer.

 

https://www.youtube.com/watch?v=xBkla0CJzuE

 

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 17:58


La première chose qui a attisé ma curiosité chez les gars d’IMMORTAL, hormis le fait d’en entendre parler à longueur de forum, c’est leur aspect.
Les Frères Jacques déguisés en méchants pandas croisés avec des blaireaux  je trouvais ça plutôt drôle.
Sauf que ces gars ne sont pas du tout marrant…
Ou alors ils sont sur-vitaminés et le chanteur n’est pas tombé sous le bon climat vu la laryngite qu’il se trimbale.
Mais bon, la pochette est jolie, ça a l’air de parler de grand nord, de château fantastique combattant une furie de glace, de cieux déchaînés où tournoient des corbeaux de mauvaise augure… Aller, je me lance.
Vu le peu d’attirance que j’ai pour les voix venues d’outre tombe je me concentre sur la mélodie et le rythme. Audition sélective.

Quelle curieuse musique. A la fois violente, tourmentée et mélodique.
Une vraie douche écossaise avec des pointes qui vrillent l’oreille au beau milieu de borborygmes venus du fond des abysses qui vous enserrent le cœur comme une crise d'angor.
Elle est tantôt vive et bleu acéré comme un glacier et tantôt rougeoyante comme une lave en fusion. Inaccessible. Envoûtante.
Pffiouuu…. Cette alternance de galops effrénés et de plages sonores angoissantes n’est pas de tout repos.
 Je ne saurais dire ce qui domine. La puissance. Le mystère. La violence. La mélodie.
 C’est douloureux, épique, vociférant, révolté et glaçant jusqu’aux os.
J’ai écouté plusieurs fois jusqu’à la fin, je me suis appliquée en serrant les dents et en remontant le col de mon pull et toujours est-il que je n’ai pas réussi à ne pas aimer complètement.

Mais on ne m'y reprendra pas.

 

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 16:18

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"Avec une dernière dose d'enthousiasme" - Jésus Manuel Vargas

 

J’ai su dès les premières lignes que j’allais avoir des mots et des maux avec ce livre.
Non pas avec les « mots » en tant que tels, ils sont tous choisis à bon escient avec un parfait à propos et d’une précision chirurgicale, (il est rare de lire dans un style aussi moderne une telle perfection dans le choix du vocabulaire) mais avec le thème lui-même.
Des « mots » au sens de contrariétés, d’âpres discussions, d’échanges vigoureux.
 Oui, lorsque je lis, je discute avec mon livre, à défaut d’en avoir l’auteur sous la main.
 C’est souvent moins risqué pour ce dernier et très narcissiquement satisfaisant pour moi puisque je gagne toujours et que personne ne vient réfuter mes arguments.
Des « maux » au sens où, si je me laisse prendre, de profondes ecchymoses vont ré-endolorir mon âme de mère orpheline.
 J’avais totalement et instantanément adhéré à la description poétique et tendre de La Mort de la si jolie vieille Dame de « Pénélope Andalouse » mais là, paradoxalement, après trois lectures attentives, je suis totalement hypnotisée et douloureusement terrifiée par La Vie de ce jeune homme, par son anéantissement littéraire, cinématographique, syncopé comme une danse morbide sous des lumières stroboscopiques , folle, inexorable, terrifiante.
J’ai rarement autant invectivé un auteur à la lecture de son ouvrage.
Dieu que ce garçon est triste, désespérant, agaçant, accablant de négativisme…
Au fur et à mesure de ma lecture j’ai eu envie de le secouer, de l’attraper par le col pour lui montrer la beauté de la vie et de démonter un à un tous les remparts qu’il bâti entre le bonheur et lui.
Mais rien à faire. Je suis restée impuissante, comme toutes les mères. Ce héros pitoyable et magnifique se piège lui-même dans un labyrinthe inextricable.
Met en place une à une, consciencieusement, méticuleusement, diaboliquement, avec une complaisance morbide dont il semble se délecter toutes les pièces d’un puzzle où il va perdre son âme.
« - P’tit con… » 
Autant les mots de « Pénélope Andalouse » étaient tendres et légers, plumes caressant nos cœur d’une génération à l’autre, hymne pour une vie pleine et accomplie;  autant les coups de bistouri de « Avec une dernière dose d’enthousiasme »  vrillent l’âme, la torture et l’anéanti, poussant à se couvrir la tête de cendres et à relire encore et encore, comme aimanté, ces pages brûlantes de mort.

Cet ouvrage, et j’emploie ce mot précisément, car il me fait penser à un travail long et fastidieux, une construction appliquée, ardue et épuisante, offre un pur moment  de vérité.
 Ce n’est pas seulement un récit, c’est un morceau de chair, une part d’âme, un bout de viscère arraché avec douleur au plus profond du ventre de son auteur.
Un livre dont on ne sort pas indemne.


Merci Jésus Manuel Vargas, vous avez du talent. Beaucoup de talent.

Et je vous pardonne.

 


Avec Une Dernière Dose d'Enthousiasme, aux éditions Les Presse Littéraires

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 14:07

http://www.metalkingdom.net/album/cover/d6/57680_luca_turillis_rhapsody_ascending_to_infinity.jpgUne grand-mère ça a ses habitudes et ses points de repère.

Dream Theater parle de très longues désintoxications alcooliques et de sevrages sans fin aux cigarettes rigolotes sur fond de jazz revisité par des chevelus en polos Lacoste.

Mötor Head se vautre dans le cambouis, le stupre et le Jack Daniels sur fond de commerce d’otorhinolaryngologiste et de marchand de sonotones.

Et Rhapsody pourfend des dragons à grands coups d'épées, sauve des princesses et joue du fifre en gambadant dans la forêt sur fond de tarentelles et de cantiques religieux.

C'est comme ça ! Sinon comment voulez vous que je m'y retrouve !!?

Alors quand Turilli se la joue opéra symphonico-baroque-new-waves il faut que je révise mes barèmes.

Terminés les donjons toscans et les cavalcades héroïques, nous abordons ici l'apocalypse d'un siècle à venir dans le chaos d'un monde détruit par je ne sais quel cataclysme.
Nous sommes aux frontières d'un cosmos inconnu peuplé d'anges déchus, de théorie quantique, d'étoiles noires, de paradis perdus et de grattes-ciel en ruines.
A moins que ce ne soit sur les rivages du monde englouti de l’Atlantide...

En fait je n'ai pas tout compris. Anglais, latin, allusions à Excalibur, clash de Titans et de dragons, sirènes envoûtantes à queue de poisson ou sirènes d'ambulances... vas savoir... dans un décors de mégapole anéantie...

Grattt grattt...

En fait qu'importe.
Passé. Avenir. Rêves. Cauchemars. C'est grandiose, symphonique, exubérant, superbe, intemporel.

Juste un petit bémol sur un titre (Luna) où Lucas Sinatra transporte de façon tout à fait incongrue tout ce beau monde en gondole, panettone, es pericoloso por gerci, bisou spaghetti à la Lady et Clochard, gelatù y tutti frutti.

Du Rhapsody comme j'aime, échevelé, mystique, inspiré, inquiétant, délirant et homérique.

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 22:42

 

Avec Diablo Swing Orchestra on ne sait jamais ce qu'on va prendre sur la tête...


Dans quel monde ces diables de swingers vont-ils nous entraîner cette fois ci ?
Une épopée médiévale... Une fête foraine... Un quartier de la Nouvelle Orléans en plein milieu du carnaval... Un théâtre poussiéreux et vieillot... Une scène de cabaret... Un bazar ensoleillé du moyen orient...En fait tout à la fois.
Quel curieux mélange…
L’Ombre maléfique de la boite de Pandore recélant tous les maux de la terre et l’éclat pétillant des piñatas remplies de bonbons multicolores que les enfants brisent en riant dans les fêtes latino américaines planent sur cette musique.
On passe en quelques secondes du frissonnement d’angoisse à un bien-être irrésistible.
Véritable tourbillon d’émotions.
Un festival de rythmes des plus surprenants. Metal ? Opéra ? Comédie musicale ? Negro-spiritual ? Flamenco ? Fusion de tous ces styles ?
Une musique tour à tour rouge comme un rideau de théâtre éclairé de pampilles d’or, brillante comme les vernis d’un danseur de claquettes, élégante comme un dandy, verte et romantique comme une balade irlandaise, mutine comme une danseuse de charleston, sérieuse comme un chanteur d’opéra ou angoissante comme une ruelle coupe gorge à la tombée de la nuit...


En tout cas un merveilleux voyage qu’on a envie de faire avec eux.

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 16:19

http://4.bp.blogspot.com/-xNQgKi77vXw/TjuVpeeOfuI/AAAAAAAADjk/6ByQPmItitw/s1600/Mastodon_TheHunter_lg.jpgAccrochez-vous ça va secouer...

Si il y a des musiques qui ne laissent pas indifférent celle ci en est une. Elle est folle et singulière comme le sont ces exploits magnifiques et inutiles.

Rien de connu à quoi se raccrocher. Cet album est une fuite perpétuelle où tout n'est que brillance et lumière.

Au moment où on pense saisir un semblant de mélodie mémorisable les notes fuient à toute vitesse à un autre bout de la partition.
C'est un véritable marathon.
Une course folle au travers une forêt de croches, doubles-croches qui vous entravent les pieds à chaque coin de portée et des accalmies de blanches et rondes qui vous remettent en équilibre un court instant.
Une voix plaintive coule au travers de cette étendue jaune soleil, d'un bout à l'autre, ( j'avais oublié de vous dire la couleur dominante ) comme une ombre qui suit le marcheur de l'impossible, allant à son rythme, fuyant avec lui, hésitant aux mêmes sentiers probables.
Vous courrez jusqu'au bord de l'épuisement, quand tout se brouille dans un ralenti cotonneux, que la vue se trouble et que les oreilles bourdonnent.
Film au ralenti... Fondu enchaîné... Arrêt sur image... Vous mourez d'épuisement, des voix célestes qui avancent au loin en sont la preuve...
Non... La vie vous rattrape.
Vous êtes embringué de nouveau dans une cavalcade chaotique dont vous ressortez essoufflés, anéantis, épuisés mais empli d'une énorme goulée d'air sauvage et enivrant.

Une musique "d'urgence" qui vous propulse au sommet d'une montagne d'où l'essor dans un long vol plané devient logique, impérieux, vital...

 

 

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 22:00

Jamais titre n'a été aussi bien porté. "Imaginaerum..."
Il suffit de se laisser porter et rien n'est plus aisé.
La musique est tantôt épique, flamboyante, effrayante, irrésistible ou envoutante, presque jazzy par instant... Le temps s'égraine au tic tac d'une mystérieuse boite à musique nous entraînant dans un flot d'images oniriques.
Et la voix de Anette Olzon... Quelle splendeur...
Cette fille a décidément un éventail vocal époustouflant. Enfantine. Théâtrale. Douce. Éloquente. Violente. Toujours convaincante.
Que ceux qui la prenaient pour une chanteuse pop ordinaire soient maudits, eux et leur descendance jusqu'à la 7ème génération !
Elle transcende littéralement le groupe.
Cette simplicité apparente des mélodies fait mouche au fil des titres. On fredonne dès la première écoute, ce qui est la marque d'une musique populaire, attention "populaire" ne veut pas dire "vulgaire" ou "facile". Ces gars là ont juste le "feeling", l'intuition de ce qu'on attend d'eux. Quelle maitrise !
Il y a à la fois la magie du cirque et des contes de notre enfance dans cet album.
Un instant on imagine aisément une troupe de gens du voyage au son d'un limonaire étourdissant et d'un orgue de Barbarie, bigarrée, agile, tonitruante, et l'instant d'après une flûte éthérée nous transporte dans une ronde enfantine sur les ailes papillonnantes des comptines d'antan entonnées par une ribambelle de lutins facétieux.
A écouter avec un cœur d'enfant comme on se laisse porter par le tendre tourbillon de ses souvenirs... "Imaginaerum... Imaginaerum..."

 

 


 
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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 16:13

comme-un-roc2.jpg

 

Actuellement on a le choix dans la musique. 

A ma droite: Le bobo niaiseux mal baisé et mauvais amant, aigri de tout, bon chic bon genre juste ce qu'il faut avec le cheveux soigneusement dépeigné comme au sortir du lit, la cravate négligemment dénouée sur une chemise de soie mal repassée qui nous assène sa désespérance d'une voix doucereuse et sans émotion. Galvaudant un message de pseudo révolté créchant encore chez papa maman à trente piges. "N'ayons l'air de rien, faisons comme si rien ne nous affectait…" 

A ma gauche: La lolita bimbo  fringuée comme pour attendre le client rue de la gare, seins et lèvres siliconés, peinturlurée comme Geronimo un matin de bataille, une voix de phtisique, aussi inspirée qu'une planche de découpe à l'étal d'un boucher dont elle est la viande à consommer et l'indigence intellectuelle  d'une paramécie.

"L'important dans ce que je chante c'est mon cul."

 

Et puis il y a les quelques autres, très rares, aux publications intimistes, qui n'attendent rien de personne, qui tracent leur route sans se soucier des ventes dans les galeries marchandes des supermarchés, qui n'ont cure de reconnaissance et de hit parade. Dont le seul but est d'exister pour les gars de leur meute aux amitiés indéfectibles.

La race des seigneurs quoi. Des gars teigneux, têtus, qui gueulent pour leurs potes de galère, qui n'ont qu'un seul credo, mettre leurs tripes à l'air et nous nettoyer le cœur à grands coups de pieds dans l'égoïsme et les idées reçues.

Des statues d'obstination acharnée comme ces géants de pierre dressés depuis X années face à l'océan, dont rien ne peut ébranler la solidité, qui offrent au regard des hommes l'image de la conviction et de l'humanité, majestueuses même une fois couchées à terre.

Il y a dans cet album une révolte, une insurrection contre toutes les saloperies qui nous entourent, un coup de gueule digne et inflexible qui ne s'accommode d'aucun compromis ni d'aucune trahison envers ce qui semble être une ligne de conduite d'adolescent trentenaire idéaliste et borné.

  Ce gars  transgresse allègrement l'ordre établi sans concession pour édicter ses propres règles qui sont celles de l'amitié et de l'honnêteté et celui qui arrivera à le museler n'est pas encore né!

 

Ça commence par un enregistrement de battements de cœur et je vous assure que le votre va être secoué en écoutant cette galette. 

Chaque titre est un petit bijou de sensibilité et d'intelligence qu'il sème pour ses potes au vent de son cher pays pyrénéen  de cette voix si particulière, légèrement aigre, et pourtant si chaude la surprise passée, tant ce mec met ses tripes dans ce qu'il chante.

Que dire de ses rêves d'enfant qu'il continu de poursuivre au fil de chacun des ses albums, ils sont splendides et impossibles. Et pourtant on aimerait tant y croire, on aimerait tant que son monde balaye d'un coup toute la laideur qui nous entoure. Et l'espace d'un instant ce bougre de gentleman y arrive!

 

Il est des rocs chamboulés par la vie, meurtris, blessés dont les lézardes sont l'unique refuge de bluettes majestueuses.

" L'avenir est flou et incertain
Mais nos rêves sont fous
Grand est notre destin
Sûr, demain ce monde sera le mien
Comme une bulle au creux de la main
Attendant qu'un souffle léger
Le fasse décoller."
 

Ce n'est pas la révolte en elle-même qui est noble, mais ce qu'elle exige.
[Albert Camus] 

 

 Dans tes parages.

 Les matins sont petits et gris

Sans trouver les mots pour le dire

Les feuilles de cahier noircies

Sans jamais personne pour les lire

 

Quand je suis dans tes parages

Tous mes mots sont dérisoires

Sonnant comme le pire verbiage

D'un petit Dom Juan d'un soir

 

Je ne trouve rien d'inédit

Pas une image à la hauteur

Rien qui vaille d'être dit

Rien pour accélérer le cœur

 

Quand je suis dans tes parages

Seul le silence s'impose

Le verbe est traître et volage

L'âme ne souffre pas la prose

 

Seul le silence s'impose.

 

 

 Les derniers gentlemen.

Traverser la vie

Droit comme un i

Prêt à tout laisser

Pour une idée

Sans compromis

Pas de "mais", de "si"

Pas de tiède ou de gris

 

Toujours pur

Toujours sûr

Choisir et renoncer

Et surtout ne jamais plier

 

Soyons les derniers

Les derniers gentlemen

Sans jamais se soucier

De savoir où cela mène

 

Ne rien posséder

Que l'on ne puisse emporter

Dans son âme ou son cœur

Prendre soin de son honneur

Litiges réglés

Au fil de l'épée

Sur le pré dans l'heure

Ou quand la nuit se meurt

 

Toujours pur

Toujours sûr

Choisir et renoncer

Et surtout ne jamais plier

 

Soyons les derniers

Les derniers gentlemen

Les derniers rescapés

D'un temps qui n'est plus le même

 

Retrouvons nous sur les remparts

Murailles ébréchées de la tour de garde

L'armada surgit à l'horizon

Derniers regards, nous dégainons.  

 

 

 

  link Myspace

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 21:44



Je l'aurais aimé rien que pour la beauté de la pochette. Cette image est absolument somptueuse...
Un filin qu'on devine au bord de la rupture... Un improbable funambule au dessus des nuages dont le costume ressemble étrangement à celui d'un clown symbolisant la consommation à outrance. Et ce vaisseau des airs, affleurant mystérieusement du toit d'un chapiteau de cirque d'où émergent nos vies, telles des assiettes en équilibre...
Plein de symboles à déchiffrer... J'adore !
Et en plus la musique est magistrale. Un équilibre parfait entre mélodie, subtilité, élégance et énergie.
Du grand Dream Theater ou peut-être pourrait on dire cette fois ci "Dream Circus". Le grand cirque de notre vie, trépidante, illusoire, perdue dans les méandres du siècle.
Une lecture rapide du livret vous éclairera cent fois mieux que tout ce que je pourrai écrire, mais je retrouve là le Dream Theater que j'aime, inspiré, profond, généreux et onirique.

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 14:28

 

Reconnaissable dès les premières notes. Fidèle à lui même. Pas de doute c'est du "Symphony X" 100%.
Toujours les mêmes déclinaisons de bleus et de verts. Impossible de se tromper.

Il y a juste que la palette est peut-être un peu moins riche, un peu moins subtile. Trop prévisible. Ou alors je connais trop bien leurs gimmicks.
J'aime par fidélité, par confort, mais la passion de la première rencontre commence à s’essouffler.
Je garde tout de même toujours un amour brulant pour Russel Allen qui ne perd pas une once de puissance vocale au cours des années.
Mais j'aurais juste envie que mes vieux amants me surprennent avec quelques nouvelles hardiesses...

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Présentation

  • : MuSiQuEs Au BoUt D'uN PiNcEaU.
  • : Parfois en fermant les yeux on entend des couleurs...
  • Contact

Peintanotes.

 

Quand la musique devient couleurs...

Si lorsque vous jouez sur un piano chaque note évoque pour vous une couleur.
Si chaque son s’affiche en vert, rouge ou légèrement bleuté de façon irrépressible et incontrôlable.

Si la musique vous prend par le bout des cils jusqu’à vous promener sur un arc en ciel en secouant des poussières d'étoiles.

Alors nous partageons le même trésor.

D’aucuns diront que nous sommes fous ou pour le moins illuminés mais vous et moi savons que ce « don » est magique. 

Recherche

Musichromie.

Un jour je me suis rendu compte que j'entendais en couleur.
Il parait que ça s'appelle la synesthésie.  

En Salles.