28 août 2007
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Je suis partagée là . Cet album est déchirant , la voix fait froid dans le dos et en même temps quelle foule de trouvailles ! Quel romantisme , quelle douceur , quelle haine contenue ou éclatante à certains moments ...
C'est une forêt hantée une nuit d'orage , ça fait peur et c'est magnifique .
Une course folle au milieu d'une tempête de feu , de grondements et de rage .
La magie d'une clairière le temps d'une accalmie mais bientôt de nouveau la souffrance et la mort .
C'est impressionnant . On ne sort pas intact de cette musique . Elle est tour à tour étouffante , écrasante et aussi légère que des arpèges de guitare .
C'est un album Ange~Sorcier .
Published by maynine
28 août 2007
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Il y a de la souffrance dans cet album , comme une quête d'Absolu , une course effrénée et désespérée avec juste quelques pauses haletantes .
Cette musique est un rouleau compresseur qui avance , inexorablement , têtue , ces gars là vont "quelque part" ... Une prière élevée vers "je ne sais qui" ... C'est poignant , bouleversant .
C'est très certainement le combat d'un homme tourmenté tendant désespérément vers l'Amour .
J'entends des images de errance exaltée dans un monde inhospitalier et ennemi , du désespoir , de la violence et en même temps une formidable force , une recherche , un besoin incroyable de paix et de repos .
Cette musique est à la fois désespérée et magnifiquement tournée vers un avenir meilleur . C'est la guerre anéantie !
J'aime , et plus que ça encore .
Published by maynine
28 août 2007
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Celui ci aussi est superbe . Psychotic est un adjectif qui leur va parfaitement .
Dans Bleeding la musique est hypnotique , on y entre comme dans un rêve un peu trop prégnant , ballotté entre suffocation et légèreté .
Les percu. sont obsédantes , lourdes , envahissantes , la basse a une présence inouïe . Voilà pour ce que j'appelle la charpente . Et en virgules se superposent une voix aérienne , significative , convaincante et sincère et des parties guitare et clavier complètement inspirées ! Autant la charpente ( percu./basse ) semble solide et bien réelle , autant le reste de la construction (clavier/voix/guitare lead ) semble planer en désordre comme des lucioles affolées une nuit d'été . " My Grave ", d'où peut bien venir cette musique ...? Les flûtes sont tout simplement surnaturelles.
L'atmosphère entière de cet album est complètement résumée dans le dernier titre " Freedom ". Surnaturel .
Published by maynine
27 août 2007
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Installez vous sur le canapé . Cheminée chargée de bois . Un petit Talisker ... ouais pas mal , ça va le faire ...
Un album résolument féminin à écouter enroulé dans un plaid en mohair un chat lové sur les genoux .
Une atmosphère toute chaude , d'un bel ocre profond perlé d'une voix de cristal , comme une ballade dans une forêt à l'automne , tranquille , lente , presque majestueuse .
Cette elfe raconte certainement une jolie histoire romantique et tourmentée des temps anciens .
Il y a comme des airs ténébreux et mélancoliques de "Whuthering Heights" de Brontë dans cette musique .
Des déchirements au loin sur la lande sauvage , la silhouette lugubre d'un manoir sombre et mystérieux .
Qui est cette Sally ? D'où vient-elle ?
Sa voix éclaire les nuages . Elle connaît les promesses de la vie , du silence , de la passion , du sourire ...
Peu importent les orages , la pluie , le froid, cette voix est d'une générosité folle et terriblement positive .
On frôle l'arc en ciel , la lune , les étoiles , le vent , les écharpes de brume sur ces notes là ...
Published by maynine
27 août 2007
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As I Am :
Une montée en puissance , une mise en place que je n'ai jamais entendu ailleurs . D'emblée on sent que ce qui va se passer est grand .
Un rythme lourd , signifiant , symbolique .
Le contraste entre la voix et cette basse ... rââh ... cette basse ... Mjung est magistral sur ce titre .
Portnoy n'en fait pas des caisses ( comme parfois ). Tout colle "pilepoil" sur ce morceau , ils se répondent , ils s'attendent , ils s'écoutent .
C'est tout rond , harmonieux , ça coule de source , le jour où j'ai découvert ce morceau j'ai eu l'impression d'être en pays de connaissance , je le "connaissais" et en même temps j'étais sûre de n'avoir jamais rien entendu de semblable . Et cette note finale qui n'en fini pas ... qui transperce le cerveau pour être bien sûre que le message est passé ...
" Prenez moi comme je suis " je prends , ça c'est clair !
This Dying Soul
Là le clin d'oeil aux rap est , quel exploit d'avoir associé une musique qui leur est si propre , si accoutumée et cette mélopée scandée , hachurée , actuelle . Tout ça adouci par un clavier juste présent ce qu'il faut , sans les fanfaronnades habituelles . Même les solos sont sobres et bienvenus , si si , et ne font que souligner les paroles .
"Hear me , Believe me , Take me" Pour sûr que j'y crois et je prends !
Endless Sacrifice
Là , la guitare lead chante toute seule , on aurait presque pas besoin du soutien des paroles . Quelle émotion , quelle simplicité . Dire de telles choses avec des mots aussi simples .
Cette deuxième partie qui s'échappe en tous sens . Comme une course échevelée . Qui souligne l'évidence de la première partie .
Honor Thy Father
Bon , celui là , je me le suis appropriée . J'y ai collé mon propre " film " .
Il est bleu fuo et blanc celui là , le bleu des lumières d'ambulance ,
d'ailleurs le rythme de la musique est celui du clignotement de cette lumière , visualisez...
* c'est la vie hyper speed d'un homme d'affaire , je ne sais où , ça va vite , c'est confus , haletant, ça fuse de partout , aucune harmonie , tout est trop rapide , insoutenable , là y a une profusion complètement anarchique de couleurs , des images qui se superposent comme plusieurs films passés l'un sur l'autre , (images d'embouteillage , de gens qui courent , de metro , d'ordi , de machines à écrire , de gens qui se grondent , enfin le bordel quoi )
* PAF ! là c'est l'infarctus .... changement de tempo ,
_voix "off" le gars se dit ça y est cette fois ci je suis bon ...
_voix "on" (plus aiguë ) qu'il entend encore confusément comme filtrées
ça commence à s'agiter autour de lui , je pense qu'il est tombé sur un trottoir ou un truc comme ça
* là ça se renvoie la balle , les secours qui arrivent , les gens qui le stimulent pour qu'il s'accroche , lui qui monte tranquille vers son calme ,
tout ce qui est bleu c'est le speed de la vie qui s'acharne , tout ce qui est blanc c'est les petits éclairs de paix aveuglante entrevue
* arrivée à l'hosto , tout va crescendo mais à un moment le bleu et le blanc se mélangent ... branchement des appareils , réa , voix lointaines qui donnent des ordres , efficacité , rapidité ... futilité ....
c'est tellement plus important ce que ce gars voit là ...
* de plus en plus blanc
* les voix "on" de plus en plus lointaines
* une autre urgence arrive avec le même fracas inutile et vain
* le gars en profite , son vrai lui se lève pendant que ça s'agite autour de sa représentation bleue et il s'en va tranquillement , tout blanc , lumineux dans les couloirs , et
* Pouffff ....
Voilà . Je le vois comme ça celui là , et encore là je n'arrive pas décrire toutes les nuances de couleurs et la profusion d'images .
Vacant
Tout simplement à pleurer ...
Stream Of Consciousness
Une superbe respiration . Le Dream Theater que j'aime , avec ses envolées lyriques , son tempo rouleau compresseur opposé à la légèreté des son imagination . Ce n'est jamais de la démonstration gratuite de virtuosité , c'est ... grand .
In The Name Of God
Qu'est -ce que ces gars là font inspirés par leur mysticisme ... Il y a de la ferveur et de la sincérité ou je ne m'y connais pas dans ce morceau !
Published by maynine
27 août 2007
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Une belle épopée toute en cavalcades héroïques et en romantisme échevelé .
J'y vois des oriflammes et des joutes chamarrées dans des cours de châteaux magnifiques , des armures scintillantes , de preux Chevaliers en haumes et pourpoints d'or et d'argent , des Damoiselles vêtues de mousselines d'Orient , des ménétriers , des gueux , des moines compatissants , des félons et des jongleurs .
A la deuxième écoute ( et ce doit être ma 25 000eme ) on peut tout fredonner , suivre ces ménestrels dans leurs ballades inspirées . C'est mélodique et puissant , ça vous empoigne le coeur , ça exprime de vous toutes ces images de conquêtes magnifiques , de quêtes du Graal . On galope au même rythme que cet étalon musical et frénétique .
Un moment d'intense émotion pour une ballade hommage à un père disparu : "Don't You Cry" , quelle voix ... snif ce gars projette son âme au delà de la musique . Les larmes perlant de cette voix devaient certainement être transformées en pierres précieuses par le mage de la cour . Pour sûr des anges se sont penchés sur cette chanson .
Mais fi de cet instant de respectueuse nostalgie , les troupes repartent , la course continue ! Tout un royaume de notes à conquérir . En selle across the higthlands !
~ maynine enlève ses bottes et secoue la poussière du chemin ~
Published by maynine
27 août 2007
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Je découvre et c'est à pleurer ... Encore plus sensible , envoûtant et délicat que "When The Dust Settles" .
Une belle harmonie de verts et de bleus .
Imaginez vous être brin d'herbe verte au bord d'un torrent , trempant juste le bout du nez dans l'eau , ballotté au grès du flot ... c'est pétillant , frais , ombragé , absolument magique .
C'est le petit matin , avec des écharpes de brumes qui se lèvent lentement alentour des échos de vie au loin , joyeux , la campagne qui se réveille . La ritournelle du jour qui recommence . Être celui qui voit tout , discrètement , tous sens en éveil , être attentif au moindre mouvement , aspirer les odeurs , les couleurs , les bruits comme une éponge sans ambages , le plus simplement du monde .
D'accord , tout n'est pas que miel et douceur , le brin d'herbe peut se faire arracher , disparaître dans les flots tumultueux , mais bon , j'ai pas envie là . On va juste dire que la nature peut être méchante de temps en temps , ça suffira .
Tiens ... un oiseau . Vol tranquille au dessus de l'eau , notes de cristal égrenées comme des coups de bec . Si c'est possible ! un brin d'herbe peut se transformer en oiseau , et puis d'abord l'air et l'eau c'est la même chose , suffit juste de respirer un grand coup pour passer de l'un à l'autre .
Court intermède puis ... Un air frais d'Italie vert , blanc , rouge pétillant , avec le vent qui caresse en vague l'herbe et l'onde . Ce rondo est joliment bien tourné ! Moi je vous le dit ! Le Bonheur c'est comme ça , exac-te-ment . Hop ! On plonge . Se mouvoir dans l'eau , sans pesanteur , tout pareil que dans l'air , entendre d'une autre façon , de l'intérieur . Deviner la chaleur par la lumière plus que la ressentir vraiment .( C'est pas mal du tout d'être un brin d'herbe au bord de l'eau . ) Un long morceau où on perd toute notion de temps et d'espace . Pour moi le coeur de l'album où les éléments se mélangent grâce à ces voix célestes et à ces arpèges de guitares qui se répondent en canon .
Reprendre pied , s'ébrouer sur la berge , se rendre compte que le soleil est déjà haut , tout est de nouveau paisible et lent . Entre apercevoir un couple , des enfants , la vie qui galope autour en une jolie fugue .
Et de nouveau ce petit air d'Italie , comme un goût de mandoline et de fruits tout chauds de soleil . Et le ruisseau qui continu éternellement à passer en frôlant le brin d'herbe , à jouer entre les cailloux , à chatouiller les portes fées ...
Voilà . Avec un tout petit peu d'attention ( et si vous êtes légèrement azimuté de la faridondaine je vous le concède ) c'est facile à voir : cette musique est l'enfant né d'un brin d'herbe et d'une libellule .
Published by maynine
27 août 2007
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"Free Jazz-Prog-Atmosphérique" ?
C'est étrange . Envoûtant . Comme un moment dans une autre dimension .
Des visions de nébuleuses colorées et mouvantes comme du sable où on s'enfoncerait , les pieds nus , quand les vagues se reculent .
C'est agaçant comme du jus de citron . Entêtant . Limite obsédant .
On a envie de s'échapper , mais ça vous vrille la cervelle comme un coup de soleil .
Impossible de s'en décrocher .
Et ce moment d'éternité de " Prelude-Song Of The Gulls " .... Si les notes montent dans le ciel , celles là en sont certainement la voûte .
Cette musique est céleste .
~ maynine éteint la lumière et sort sur la pointe des pieds .... ~
Published by maynine
27 août 2007
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" En quelques mots… FALKENBACH, c'est festif, il y a un coté folklorique très fort, impétueux. C'est épique aussi, assez grandiose, ça sent à plein nez la nature immense du Grand Nord. Un peu triste également, tout au moins nostalgique, surtout dans les vocaux. Et puis c'est presque céleste par moment tant les mélodies sont jolies. Voilà, un bel album de Folk Metal que je vous conseille vivement !"
"Mon" Ok Nefna Tysvar Ty
D'abord mettre une grosse veste de laine , parce que pffiou... fait froid là dedans ...
Une musique héroïque au travers d'une lande glacée .
Peut être un groupe de cavaliers à la recherche d'un trésor ... une sorte de quête du Graal pleine de péripéties.
Vanadis
Une lumière blafarde , angoissante se lève sur la lande d'une île nordique . Un homme s'éveille . Il conte son rêve de la nuit à ses compagnons , un rêve de conquête et de monde meilleur .
" Nous partirons , ensemble , mon rêve nous guidera . Les flûtes nous accompagnent , cela sera dur , périlleux , mais notre monde sera plus beau . "
Un hymne presque guerrier , décidé , ouvert vers le futur .
As Long As Winds Will Blow
Aussi longtemps que les vents souffleront ... Ils avanceront , ensemble , luttant contre les éléments déchaînés , ou profitant ensemble de la beauté de cette île mystérieuse et sauvage ( oui , ça se passe dans une île pour moi ) Il y a de la détermination dans cet air , de la ténacité !
Aduatuza
Là il y a des chevaux , on les entend arriver au galop au tout début . Avancer ... Avancer .. Lutter , quoiqu'il en coûte . Combattre la faim , le froid , la neige . Chant d'espoir et de courage .
Donars Oak .
Un temps de repos dans une forêt hospitalière . Un chant festif et joyeux qui raconte de belles histoires autour d'un feu . " Le soleil vint du sud , sœur de la Lune , Son bras droit reposant au bord du ciel ; Elle ne savait où se trouvait sa demeure, La Lune ne connaissait pas son pouvoir. Les étoiles ne connaissaient pas leur place. "
The Ardent Awaited Land .
Et les hommes reprennent leur route . Infatigables et pugnaces ., au rythme de cette marche volontaire et paisible . Sûrs , ne serait ce que parce qu'ils sont ensemble , qu'ils vont bientôt atteindre leur but .
Homeward Shore .
Ils atteignent enfin l'océan , là où tout va commencer . Partir . Voguer vers cet ailleurs inconu et si beau . " Cette plaine toujours verte où les Dieux ont vécu avant le monde ne soit structuré."
Farewell .
Voilà . Ils s'embarquent sur le Drakar de brouillard et de feu . Voyage initiatique et magique exaltant la quête éternelle d'un monde meilleur .
Published by maynine
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Cet album a exactement la couleur de mon adolescence
L'odeur de pain grillé les matins d'été dans la maison de campagne fermée pendant les trop longs mois d'hiver .
Cette époque où la liberté se résumait à planter la tente de l'autre côté de la haie au fond de la prairie derrière la maison familiale où on portait , provocateurs ( de chèvres et de moutons ) des T-Shirt à l'effigie du "TChe" , soigneusement froissé au fond du sac à dos ( parce qu'un T-Shirt , même révolutionnaire ça se repasse elle a dit maman ) des pantalons "pat'd'éph" des Clarks et des gilets à franges .
L'époque où les garçons dont les mentons s'ornaient de 3 poils de barbe essuyaient leurs mains grasses sur leurs cheveux en récitant l'alphabet en rôtant ( mais qui nous donnaient la main pour franchir les ruisseaux )pendant que nous gloussions comme des bécasses en tentant de garder nos premières P4 aux lèvres en parlant ( avec les yeux qui piquent parce que c'est pas facile de faire comme les garçons ).
Une musique qui me rappelle la belle nuit blanche que nous avons passé allongés dans l'herbe à imaginer le premier pas de l'homme sur la lune . ( Cette nuit là une pauvre poule a fait les frais de nos jeux stupides quand nous avons réussi à attraper et à enivrer avec de l'eau de vie chapardée aux parents... )
Il y a là toute l'atmosphère "Puff' The Magic Dragon" de Peter Paul and Mary , des airs de " Jeux Interdits" massacré sur une vieille gratte couverte de dessins et de décalquo de fleurs psychédéliques , il y a même un souvenir de tambourin qu'on refilait toujours à l'intello de service qui n'avait aucun sens du rythme mais racontait si bien la nature .
L'age heureux où chanter " Cry no more for me , I'll cry no more for you " était une déclaration d'amour .
Published by maynine
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