29 août 2007
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J'ai été amusée et surtout intriguée par des vidéos trouvées sur la toile.
Ces gars seraient-ils capables de tenir un tel rythme d'un bout à l'autre d'un album..?
Et bien la réponse est oui.
C'est tellement impressionnant que ça en devient quasi exébitionniste au vrai sens du terme.
Certes, c'est gai, dynamique, vif, magistral de technicité et c'est un euphémisme, mais Dieu... que c'est fatiguant.
Ce ne sont que duels de vitesse, d'endurance, une démonstration quasi permanente de maestria et d'explosions de notes plus étourdissantes les unes que les autres.
Si on arrive à tenir le coup, si on a des dons de sprinter doublés de ceux d'un coureur de fond on doit y trouver son compte de doppe, mais franchement, là moi je ne tiens pas le rythme.
Je dirais que c'est une musique de l'extrême. De l'extrême vitesse, de l'extrême performance, de l'extrême complicité entre musiciens, de l'extrême fantaisie.
Tout ceci n'est pas fait pour me déplaire, cette folie musicale m'impressionne, je la trouve grisante, éclatante, vivante.
Ces musiciens m'amusent, j'aime ces délires de grands gosses surdoués qui jouent à la perfection et semblent prendre un pied monumental. J'aime ces rencontres cosmopolites, cette façon de ne pas se prendre au sérieux en évoluant dans un monde irréel de carton pâte, ce jeu du "c'est pour de faux" mais avec panache et maîtrise.
Mais je vais plutôt consommer à dose homéopathique, un titre de temps en temps, comme ça, pour me donner du tonus les jours de morosité.